Le jeûne bien être
Une pause bienfaitrice pour l’organisme
Un jeûne bien être d’une semaine offre une remise à zéro significative de nos fonctions digestives et de notre système immunitaire.
Il procure de nombreux avantages : un regain d’énergie, une sérénité et une perte de poids.
En parallèle, la marche stimule l’oxygénation et aide à éliminer les toxines tout en préservant la masse musculaire.
Être en plein air permet également de se reconnecter avec la nature. Jeûner est souvent beaucoup plus facile qu’on ne le pense mais ne s’improvise pas : on le décide, on s’y prépare, et on se donne le temps et les bonnes conditions pour le faire.
Bien qu’il soit pratiqué depuis plusieurs millénaires, de nombreux stéréotypes entourent le jeûne dont les bienfaits ne sont pourtant plus à prouver.
Toute personne majeure et en bonne santé peut jeûner dans un centre affilié de la Fédération Francophone de Jeûne et Randonnée.
Les contre indications au jeûne selon la FFJR
Les séjours de jeûne promus par la FFJR sont réservés aux adultes en bonne santé. C’est pourquoi la FFJR vous conseille de consulter un médecin avant de jeûner. Une série de contre-indications peut en effet exclure la pratique du jeûne ou supposer un aménagement de cette pratique :
Affection coronarienne avancée – Amaigrissement extrême – Troubles du comportement alimentaire (anorexie et boulimie) – Artériosclérose cérébrale avancée – Diabète type 1 – Décollement de la rétine – Grossesse ou allaitement – Hyperthyroïdie décompensée – Insuffisance hépatique – Insuffisance rénale – Maladie tumorale – Maladie auto-immune – Sclérose en plaques – Ulcère de l’estomac ou du duodénum.
Nos stages de Jeûne et Randonnée sont des séjours de jeûne détox et bien être qui s’adressent à des personnes en bonne santé. L’auteur de ce site internet ne pourra être tenu pour responsable de la mauvaise interprétation de ses écrits, pour une automédication nullement conseillée ou pour une mauvaise application des conseils sans suivi thérapeutique ou médical.
Le jeûne : une pratique ancestrale
Le jeûne se définit comme l’abstention volontaire de nourriture pendant une période déterminée. Le jeûne « type Buchinger » pratiqué dans les centres FFJR s’intègre dans une démarche d’hygiène de vie. Il est ainsi résumé par le Dr Otto BUCHINGER :
« Dans la nature, les animaux jeûnent, et chez nous les humains, si nous sommes malades, nous perdons l’appétit. »
Pratiqué depuis la nuit des temps et mentionné dans de nombreux écrits bibliques, sacrés et philosophiques, le jeûne tombe en désuétude avec l’avènement de la médecine moderne.
Il est réintroduit en 1830 aux États-Unis comme méthode thérapeutique. Dans les années 1980, le « jeûne et randonnée » voit le jour d’abord en Suède puis en Allemagne et en 1990 en France avec Gisberg BÖLLING.
Il s’agit d’un jeûne de bien être d’une semaine, qui allie restriction alimentaire et activité physique adaptée à la pratique du jeûne.
Jeûner pour reposer et détoxifier son organisme
« Les êtres humains sont apparus sur la planète il y a 170.000 ans, cela ne fait même pas un siècle qu’il est possible de satisfaire notre faim 3 fois par jour ». Dr Yoshinori NAGUMO (Japon).
Il est primordial de prendre conscience de nos habitudes alimentaires pour permettre à notre corps de se reposer et de se détoxifier régulièrement. En moyenne, nous absorbons 500 kg de nourriture par an, ce qui équivaut à 20 tonnes d’ici l’âge de 40 ans.
La digestion représente environ 30% de nos dépenses énergétiques. Les déchets produits par le métabolisme doivent être éliminés par les émonctoires : foie, reins, intestins, poumons, peau et muqueuses.
Plusieurs facteurs contribuent à l’encrassement de notre organisme, notamment une alimentation excessive et de moindre qualité, des périodes de jeûne nocturne raccourcies, le stress qui perturbe le sommeil et diminue la capacité de filtration du foie, entraînant une accumulation de toxines.
« L’homme moderne mange plus que son corps peut digérer, assimiler et éliminer, ce qui provoque une mauvaise circulation et toutes sortes de maladies. Réduire l’alimentation favorise l’élimination des déchets et du poids superflu.» résume le Dr Yuumi ISHIHARA (Japon).
Le jeûne constitue une pause bénéfique pour le système digestif, permettant à l’énergie libérée d’être réorientée vers le tri et l’auto-nettoyage du corps. Pendant le jeûne, le corps élimine les éléments inutiles, répare les tissus endommagés et réinitialise le métabolisme. Cette pratique peut également aider à rééquilibrer l’alimentation et à se débarrasser de dépendances comme le tabac ou le sucre plus facilement.
Réduire l’alimentation et pratiquer le jeûne de manière contrôlée favorisent l’élimination des toxines et soutiennent le processus de détoxification naturelle du corps.
Les bienfaits du jeûne bien être
Le jeûne présente de nombreux bienfaits pour l’organisme :
Stabilisation des paramètres sanguins
Le glucose, l’insuline, les triglycérides et le cholestérol LDL sont régulés, la fluidité du sang est améliorée et la tension artérielle revient à la normale. L’énergie normalement utilisée pour la digestion est redirigée, fournissant un surplus d’énergie de 30 %.
Réparation des tissus endommagés
Le processus de jeûne favorise la réparation des tissus endommagés et la cicatrisation grâce à la libération de zinc. Il permet la dégradation des tissus excédentaires et des protéines endommagées, tout en éliminant l’excès d’eau et les déchets stockés dans les graisses.
Nettoyage du microbiote intestinal
De plus, le jeûne nettoie le microbiote intestinal, détruit les cellules anormales, réduit l’inflammation et améliore les fonctions cérébrales grâce aux corps cétoniques. Il favorise la perte de poids (6 % à 10 %) et peut aider à se déconditionner vis-à-vis des stimulants comme le café et le tabac.
Amélioration de la digestion
Après le jeûne, la reprise alimentaire stimule la synthèse des protéines, renforçant la digestion et le système immunitaire.
Le jeûne de bien être est recommandé pour nettoyer l’organisme en profondeur et traiter des troubles mineurs comme le surpoids, le diabète de type 2, les allergies ou les troubles digestifs, contribuant ainsi à rééquilibrer l’ensemble du corps.
Les étapes du jeûne bien être d’une semaine
Lorsque l’on envisage un jeûne d’une semaine, il est important de prendre en compte deux obstacles majeurs : la peur, tant la sienne que celle de l’entourage (“Tu vas mourir de faim !”) et le stress, véritable perturbateur du processus de jeûne en entravant la transition vers la phase 2.
Opter pour un jeûne en solitaire, à domicile, nécessite de prévoir suffisamment de temps pour le repos et de ne pas se laisser emporter par le rythme quotidien. Le jeûne doit être une pause pour tout l’organisme. Pour un premier jeûne, il est préférable de s’éloigner des tentations et de bénéficier de l’accompagnement de professionnels du jeûne. La pratique en groupe facilite également l’expérience, car la bienveillance et la solidarité entre les jeûneurs sont toujours présentes.
La conduite d’un jeûne d’une semaine se divise en trois étapes d’une durée égale : une semaine de préparation, une semaine de jeûne, et une semaine de reprise.
La préparation au jeûne
La préparation consiste à réduire progressivement l’alimentation la semaine précédant le jeûne : élimination des stimulants (thé, café, sucres…), puis des viandes, des produits laitiers, et enfin des céréales.
Les deux derniers jours sont consacrés à la consommation exclusive de fruits et légumes, crus ou cuits.
La période de jeûne
Pendant la phase de jeûne, un environnement calme est privilégié pour favoriser le repos et la détente. Des activités physiques adaptées sont encouragées pour stimuler la respiration, la circulation et l’élimination.
L’hydratation est primordiale, avec une consommation importante d’eau et de tisanes dépuratives.
Des pratiques comme le sauna, le hammam et les massages bien être sont bénéfiques. Les lavements et les purges peuvent être envisagés pour maintenir l’intestin vide.
La phase orthosympathique
Elle s’étend sur une période de 48 à 72 heures. Au fur et à mesure que le dernier repas s’éloigne, le corps épuise ses réserves de sucre, entraînant une baisse de la glycémie et du taux d’insuline.
Au niveau hormonal, une réaction se produit, caractérisée par une augmentation des niveaux d’adrénaline et de cortisol, les hormones du stress, dont l’action est amplifiée par une augmentation des hormones thyroïdiennes.
En parallèle, la synthèse de l’hormone de croissance (GH) commence à augmenter, facilitant la mobilisation des réserves lipidiques, favorisant ainsi la combustion des graisses.
Le rythme cardiaque s’accélère et la production de sucs digestifs est fortement réduite.
La phase parasympathique
Elle prend le relais après la phase orthosympathique. La glycémie se stabilise à son niveau le plus bas (environ 0,7 g/l), avec un taux minimal d’insuline et plus de pic d’insuline. La synthèse des hormones thyroïdiennes est ralentie, entraînant une diminution du métabolisme de base, permettant ainsi une économie d’énergie. La fréquence cardiaque et la tension artérielle diminuent.
Pendant ce temps, le taux d’hormone de croissance continue d’augmenter, se multipliant par 20 chez les hommes et par 13 chez les femmes. L’utilisation des graisses comme source d’énergie est pleinement activée, générant une quantité importante de corps cétoniques qui fournissent une énergie durable et stable, idéale pour les efforts d’endurance. Cependant, en l’absence de réserves de glucose, il est préférable d’éviter les accélérations soudaines durant la randonnée. Il est également observé une acidification significative de l’organisme, entraînant une crise d’acidose.
Le passage à la phase 2 peut parfois être difficile, surtout après une période de stress ou une activité intense personnelle ou professionnelle.
La phase de reprise alimentaire
Cette phase est essentielle et doit être progressive. Après le repos du système digestif, il est nécessaire de réintroduire graduellement les différents types d’aliments, en veillant à choisir des produits de qualité et à mastiquer soigneusement.
Les excitants et le sel doivent être évités.
Cette période représente une opportunité pour adopter de nouvelles habitudes alimentaires.
Les éventuels désagréments pendant le jeûne
Il s’agit surtout de sensations inhabituelles :
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lenteur (pas de carburant pour agir rapidement),
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sensation de tête lourde, fatigue, surtout matinale,
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sensation de vertiges,
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palpitations (l’estomac et l’intestin étant vides, on perçoit les battements cardiaques au niveau de l’aorte abdominale),
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frilosité (économies d’énergie),
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maux de tête,
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spasmes abdominaux.
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haleine fétide : la langue est recouverte d’un enduit épais blanchâtre, la bouche est pâteuse : ce sont des signes d’autolyse et de détoxication
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transpiration plus abondante : les odeurs corporelles sont plus fortes (élimination des toxines).
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remontées émotionnelles fréquentes, surtout au 3ème jour, lors du passage en phase 2 d’autolyse : on élimine aussi sur le plan psychique ! De plus, en l’absence de travail digestif, le corps est plus silencieux.
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écoute intérieure et introspection : facilitée par ce calme abdominal.
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sommeil fréquemment diminué (il n’y a plus la fatigue de la digestion) mais il est parfois au contraire augmenté, lorsque la personne arrive très fatiguée. Les rêves sont souvent intenses et surprenants.
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sensation de faim qui peut parfois persister : elle est généralement le signe que l’intestin contient encore un peu de nourriture. Une purge ou un lavement à l’eau tiède peut résoudre le problème.
« Le jeûne est un outil parmi d’autres, qui peut venir en complément de l’exercice physique et d’une alimentation équilibrée » Pr. Luigi FONTANA (médecine et nutrition).
Le jeûne bien être procure de nombreux avantages à l’organisme.
Pratiqué depuis des millénaires, il est tombé en désuétude avec l’avènement de la médecine traditionnelle avant d’être réintroduit au début du 19ème siècle aux États-Unis.
Il se définit comme l’abstention volontaire de nourriture pendant une période déterminée.
Le jeûne tel que nous le pratiquons au centre Jeûner sous le cèdre allie restriction alimentaire et randonnée adaptée à cette pratique.
que nous serons ravis de partager avec vous